Immobilier en Ile-de-France à fin mars 2016 : une activité toujours dynamique sans hausse des prix
Publié le
25/05/2016
mis à jour le
Selon les Notaires de Paris – Ile-de-France l’activité est restée soutenue sur le marché immobilier francilien au 1er trimestre 2016. L’érosion lente et très progressive des prix a confirmé aux vendeurs comme aux acquéreurs que l’heure était à la...
Selon les Notaires de Paris – Ile-de-France l’activité est restée soutenue sur le marché immobilier francilien au 1er trimestre 2016. L’érosion lente et très progressive des prix a confirmé aux vendeurs comme aux acquéreurs que l’heure était à la stabilité et que l’attentisme n’était plus de mise. Le niveau exceptionnellement attractif des taux d’intérêt a continué de donner le coup de pouce nécessaire pour motiver les acquéreurs et soutenir les ventes.
Les prix ne devraient guère évoluer dans les prochains mois avec des perspectives d’activité qui restent assez favorables sans pour autant que l’on constate un emballement.
Comment évoluent les prix en Ile-de-France ?
Le redémarrage de l’activité n’impacte pas les prix qui restent stables. En un an, selon les indices Notaires-INSEE, le prix des appartements anciens n’a pas évolué en Ile-de-France (5 250 € au 1er trimestre 2015 et 2016).
Pour le marché des maisons anciennes, les évolutions de prix sont à peine plus marquées (+0,6% en un an, soit une augmentation moyenne de 1 800 € par logement). Devenir propriétaire d’une maison coûte donc 289 000 € au 1er trimestre 2016, contre 287 200 € un an auparavant.
Quel est le coût d’une maison francilienne fin mars 2016 ?
En moyenne, une maison située en Ile-de-France coûtait 289.000 euros en mars 2016.
En Petite Couronne, ce prix monte à 340.000 euros (+1,2% sur un an), et s’établit à 267.600 euros en Grande Couronne (+0,3% sur un an).
Une maison coûtait en moyenne 562.800 euros dans les Hauts-de-Seine fin mars 2016 et 226.300 euros en Seine-et-Marne.
Combien vaut un appartement parisien au premier trimestre 2016 ?
A Paris, après un sommet à 8 460 € le m² atteint en 2012, les prix sont lentement redescendus pour atteindre 7 880 € début 2015. Depuis, les prix se sont stabilisés avec d'infimes variations autour des 8 000 € le m². En un an, les prix ont augmenté de 1,2% dans la Capitale.
Au 1er trimestre, l'écart entre Odéon, quartier le plus cher de la Capitale et Pont de Flandre, quartier le moins cher est d'environ 8 500 € le m². Les quartiers les plus onéreux sont tous situés dans les 6e et 7e arrondissements alors que les plus abordables sont situés dans les 18e. et 19e arrondissements.
Quelles sont les perspectives d’évolution des prix dans les prochains mois ?
D’après les notaires franciliens, le prix des appartements devrait légèrement augmenter en juillet 2016. Cette hausse saisonnière peu significative ne permet cependant pas d'annoncer un véritable mouvement de remontée des prix à Paris. Ainsi, un prix à 8.060 euros/m2 est attendu dans la Capitale fin juillet 2016.
Sur le marché des appartements en Ile-de-France, la stabilité des prix devrait encore perdurer dans les prochains mois. Le prix au m² s'établirait ainsi à 5 280 € en juillet 2016, soit une variation de seulement +0,3% en un an.
En revanche, concernant le marché des maisons, une très légère hausse de l’ordre de 0,4% est attendue d'ici juillet 2016. Le prix d'une maison en Ile-de-France s'établirait alors à environ 292 200 €.
Comment a évolué le marché immobilier en Ile-de-France ?
Au 1er trimestre 2016, l’activité est restée soutenue. L’érosion lente et très progressive des prix a confirmé aux vendeurs comme aux acquéreurs que l’heure était à la stabilité et que l’attentisme n’était plus de mise. Le niveau exceptionnellement attractif des taux d’intérêt a continué de donner le coup de pouce nécessaire pour motiver les acquéreurs et soutenir les ventes.
Le marché immobilier affiche, depuis le printemps 2015, une reprise qui ne s’est pas démentie. Les ventes de logements anciens ont progressé de 11% du 1er trimestre 2015 au 1er trimestre 2016, avec une amélioration encore plus nette pour les maisons (+13%) que pour les appartements (+10%).
Avec environ 33 300 ventes, le nombre de logements anciens vendus au 1er trimestre 2016 s’inscrit 3% au-dessus de la moyenne de ces 10 dernières années (32 300 ventes).
A l’exception de la Capitale, tous les départements affichent des volumes de ventes inégalement soutenue (de 6 à 32% selon les départements). Dans Paris, la hausse attendue des droits de mutations au 1er janvier, a provoqué une anticipation des ventes en fin d’année 2015, suivie par un assèchement de l’activité en janvier 2016.
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